IL existe plusieurs signaux précurseurs
de la maladie d'Alzheimer qui peuvent alerter le patient et son entourage.
[©SEBASTIEN BOZON / AFP]
Première
cause de démence et de dépendance lourde du sujet âgé, la maladie
d’Alzheimer, dont la journée mondiale est célébrée ce lundi 21 septembre, est
une pathologie responsable de troubles cognitifs évolutifs. Même si, pour
l’heure, on ne dispose d'aucun traitement curatif permettant de guérir cette
affection neurodégénérative, il est possible de ralentir son développement.
C’est pourquoi il est essentiel de détecter rapidement les premiers symptômes.
les Troubles de la mémoire
Il existe
plusieurs signaux précurseurs de la maladie d'Alzheimer qui peuvent alerter le patient et
son entourage. Parmi eux, les troubles de la mémoire. Ne plus se rappeler d’un
rendez-vous, d’un endroit où on a posé un objet, ou encore d’un numéro de
téléphone, ça peut arriver à tout le monde. Mais quand ces oublis se rapportent
à des événements récents, se répètent, et affectent la vie quotidienne, ce
n’est peut-être pas si anodin.
L'altération des fonctions exécutives
Les malades
rapportent également des difficultés à accomplir des tâches demandant de
l’attention et de la concentration, comme suivre une recette, s'occuper des
démarches administratives, organiser un voyage ou un repas, souligne la Fondation
Recherche Alzheimer. Ils
prennent beaucoup plus de temps qu’avant pour faire certaines choses, et sont
plus facilement distraits.
les troubles du langage
Dès les
premiers stades de la maladie, qui touche près de 900 000 personnes à France,
le patient peut également avoir du mal à s’exprimer. Il a tendance à chercher
ses mots et à compenser cette difficulté en utilisant des «mots valises», comme
par exemple «truc», «chose», ou «machin», mais aussi à substituer un mot par un
autre, rendant ainsi ses propos incompréhensibles.
l'apraxie
Autre signe
annonciateur : l’apraxie, un trouble qui se traduit par l'incapacité d'exécuter
des mouvements intentionnels et acquis. Les personnes atteintes par cette
affection ne parviennent plus à effectuer certains gestes nécessitant une
certaine coordination et de la dextérité, comme par exemple l'écriture, les
tâches ménagères, ou encore l’utilisation des appareils électroménagers.
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les troubles émotionnels et affectifs
Des
changements d’humeur peuvent également survenir. Il est possible que le sujet
se montre particulièrement impatient, irritable, anxieux, se mette en colère, ou profère des insultes, et ce,
sans raison apparente. Au contraire, il peut soudainement paraître
excessivement jovial, en riant sottement et en ayant un sens de l’humour
puéril.
L’indifférence
(il ne se préoccupe plus de la vie de ses proches par exemple), et la perte de
motivation (il reste assis durant des heures sans rien faire), sont également
des signes qu’il ne faut pas négliger.
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